Animation conçue par Brigitte Moyon-Dyrek et Laurent Desvoux et menée par Laurent : « L’Alphabet des poèmes », pour lire des poèmes de soi-même et/ou d’autres poètes au fil de l’alphabet.

• La thématique du jour « épouse » le thème général du Salon « Femmes, je vous aime » : les lecteurs potentiels sont invités à lire le poème d’une poète (ou poétesse : au choix !) ou un poème évoquant la femme ou les femmes, une femme ou des femmes, et l’amour.

• Tout amateur de poésie peut venir pour lire ou pour écouter. On peut venir avec une anthologie (pourquoi pas du Verbe Poaimer, vous serez les bienvenus à notre stand tout le samedimanche), de plus des poèmes seront à disposition sur place.

Dédicaces du Verbe Poaimer tout le « samedimanche » du Salon

• Nos auteurs seront présents pour vous dédicacer des recueils de poésie - dont notre anthologie 2012 Les huitains de nos fêtes qui traite notamment des fêtes de L’Haÿ et qui évoque le Moulin de la Bièvre et des livres de nouvelles sur le stand du Verbe Poaimer.

• Présence de : Jean-François BLAVIN, de Marie-Paule CHARLES, de Hervé DONJON, de Luc HAZEBROUCK, de Jean-Pierre PALISSIER, de Claude SAINT-FORT et de Virginie TOURNEBIZE.

 

• Brigitte MOYON-DYREK.

Parallèlement à des études dans les métiers du livre, elle trouve à la littérature et à la philosophie des directions communes, qui poussent à affirmer les conditions de nos envies et apportent des sens nouveaux à travers des notions à explorer. S’intéressant aux discours sur les aspirations qui guident les recherches de la pensée contemporaine, elle prend en compte le rôle dévolu aux commentateurs de l’écrit dans l’évolution des pensées.

Le besoin d’expression écrite laisse entrevoir des perspectives autant qu’il change nos manières de connaître.Donnant autant à voir qu’à penser, ce medium représente un volet central d’affrontement de la parole qui amène des opinions ouvertes à la contradiction. Un dialogue est alors rendu possible dans lequel s’affirment des personnalités dont les désaccords ne servent pas la désunion, mais peuvent consolider des relations amicales. C’est tout l’apport souhaité de la parole écrite à prolonger en conversations vers quoi nous convie une demande de littérature.

Secrétaire de l'Association du Verbe Poaimer et poète, intéressée par le monde des livres et de la critique philosophique, elle a donné des publications en revues (« Les Nouveaux Cahiers de l’Adour », « Inédit », « Les Saisons du Poème », Rédactrice de la chronique "Trace de Joie, Trace de Voix" dans "Jeux d'Épreuves") et dans des anthologies (parmi lesquelles Poésie à Paris 1993, Pour L'Haÿ-les-Roses en vers ou en prose, Barré et Dayez, 1995, La Bièvre du Samedi Soir, 1999, 1, 2, 3 chansons, Clapàs, 2000, Printemps Premier, Clapàs, 2001, Les Dialogues de la Rose, Clapàs, 2002.La Ballade des Poètes en faveur des enfants du monde, 2005, Roses, Poètes et Poésiens, 2006. Les Roses de 7 lieux, 2007, Ballades citadines, 2008). Co-anime la revue « Jeux d’Epreuves » depuis la relance qu’elle en a faite en 2009. A écrit les préfaces des trois dernières anthologies : Les Acrostiches de la Liberté (2010) et Les Rondeaux de la Paix (2011) et Les Huitains de nos Fêtes (2012). Brigitte M-D accorde au langage la reconnaissance de sa pleine valeur.

Né en avril 1963, professeur titulaire en français dans un collège-lycée à Paris, auteur de nombreux poèmes depuis 1979, notamment de sonnets classés par lieux d’écriture ou conçus pour la scène, de centaines de chansons en quête de compositeurs et interprètes, membre de la Sacem, de préfaces, de présentations de poètes, président de l’Association du Verbe Poaimer, créée en 1991, concepteur d’anthologies, animateur d’ateliers de poésie pendant 12 ans, de spectacles jusqu’à l’an 2000, rédacteur en chef de la revue « Jeux d’Epreuves » co-animée avec Brigitte MOYON-DYREK, concepteur des concours de poésie les « Poaimez-vous » (retour printemps 2010), fondateur des collections « L’Épreuve du Jeu » et « L’Épreuve du Chant » chez Clapàs et adepte de la co-écriture et de la « surécriture », présentateur de poètes aux « Mercredis du poète »..

Claude SAINT-FORT

• Les aventures de l'Amiral et autres contes fantastiques d'ici-bas

Après avoir écrit, quand elle était étudiante, des articles pour le journal Sud-Ouest (sous différents noms), Claude Saint-Fort s’arrêta d'écrire, prise par son travail. Puis elle se remit à son penchant originel, en participant à des ateliers d'écriture.

Mais cela ne lui a pas suffi ; elle s’est lancée aussi dans la poésie. Ainsi a-t-elle obtenu à l’Haÿ-les-Roses le premier prix du concours Rouben Mélik en 2010.

Ayant cependant une certaine préférence pour l’écriture des nouvelles, et étant amateur de peinture, elle décida de raconter dans un livre les aventures d’un Amiral et de ses acolytes. L'Amiral qui donne son titre au livre est un tableau d'Arcimboldo, exposé au mur d'un musée et ayant comme voisines les femmes d'un tableau de Delvaux. Leurs aventures et mésaventures illustrent le problème de la solitude aussi bien que l’amitié.

Ce livre est disponible en librairie aussi bien que sur le site de l’éditeur, les Éditions Kirographaires (edkiro.fr), ou sur le site “chapitre.com”, ou celui de la Fnac.

Claude Saint-Fort est en train d’écrire un deuxième livre, ayant cette fois pour sujet les aventures de femmes de la mythologie grecque, toutes d’un fort caractère, qui se considéraient déjà comme étant les égales des hommes.

Éditeur : http://www.edkiro.fr/les-aventures-de-l-amiral.html

Faisons la fête au jour nouveau
Car la fête toujours nous vaut
De pouvoir laisser les affaires
Jour J ou non la belle affaire !
Hissons-la au plus haut niveau

N’invitons ni vaches ni veaux
Inefficaces baliveaux
Qui onc ne surent la parfaire
Faisons la fête !

Emportons quelques maniveaux
Pleins de bons vins de ris de veaux
Testés à fin de bonne chère
Rivalisons en surenchère
De jeux de mots fins ou triviaux
Faisons la fête !

Gérard BOUVIER 2011

Au Carnaval
On va tous au bal
On se déguise
À sa guise
Sous les masques, les différences s’effacent
On brise la glace et on s’enlace
Plus de rival
Au Carnaval

Marie-Paule CHARLES

La ville, la nuit

Ça suit son cours la ville
Le soir, à la belle étoile
Les gens déambulent
La joie enivrée déferle

La nuit, la ville s’éveille
Les sens se réveillent
Des étreintes insolites
Aux visions différentes

La nuit, on est anonyme
On peut se faire des films
La nuit, on a des ailes
On vole, on roucoule

La nuit tout est permis
Aucun chat n’est gris
La lune les illumine
De son effet bonne mine

Émilie FÉDOU

Ecrivez un petit huitain
- Pourquoi petit ? pourquoi huitain ?

- Un huitain évoquant la fête
- La fête mais pourquoi la fête ?

- Une fête de votre choix
- Mais il y a beaucoup trop de choix !

- Un huitain de fête verbale !
- Pourquoi les mots mènent le bal ?

Texte t406 Laurent DESVOUX écrit dans un parc francilien
le mercredi 20 avril 2011.

Il est celui qui comprend
Lorsque la vie lui crie : ralentis !
Et sait prendre son temps
Face à ceux qui comptent pour lui

Il est celui qui écoute
Tel un sage devant la montagne
Sans laisser dominer le doute
Qui quelquefois nous gagne

Il est celui qui conseille
Face aux erreurs et aux peurs
Il est lumineux comme un soleil
Eclairant nos labeurs

Il est celui qui partage
Sans chercher le profit
Car il sait que le voyage
A plus de valeur que le prix

Odile MOISAN

La fête des plantes

La fête des plantes, au « Moulin »,
Embaumée de mille senteurs
S’est vêtue de mille couleurs.
Les peintres de l’Haÿ font expo,
Les fleurs sont au bout des pinceaux.

Dans la cour poules et canards
Font des « couacs » avec la fanfare,
Elle abrite même des petits lapins
La fête des plantes au « Moulin ».

Je suis rentrée pleine de pots
Verte dit-on est l’espérance
Ce devait être jour de chance
Elle a offert plein de cadeaux
Aux yeux ravis des l’Haÿssiens
La fête des plantes au « Moulin ».

Dominique-Marie GIBAUD

Bandas

Quand éclate la fanfare, nul ne sait plus très bien,
Si ces accords bizarres, sont ceux de Musiciens.
Grosses caisses et cymbales, s’en donnent à cœur joie.
Trompettes et clarinettes leur emboîtent le pas.
Cornemuses et binious se joignent à la fête,
Joyeuse cacophonie,  au rythme des castagnettes.
Quartier du vieux Bayonne, chaud soleil du mois d’Août,
Les « Bandas » qui résonnent, ont toutes rendez-vous.

Jean-Pierre PALISSIER J.P.P.
(Jeune Pelotari Passionné)

Fête au quotidien

Oui toutes ces naissances qui nous livrent en silence
Ce mot désaffecté que l’on nomme Espérance,
Me rappellent mon ami qui fuit la nostalgie,
Renonce à l’espérance et accueille la présence.

Chaque jour est alors rempli de ses bienfaits,
Chaque heure passe à aimer bien tout ce que l’on fait,
La violence, la colère, la jalousie s’effacent,
La fête de la vie laisse seule sa trace.

Danielle POMMIER-VAUTRIN

L'explosion,

A l'aube de ma vie, je fais la fête à ma ville,
Je chavire et je vire, un vrai charivari,
Et je chante, et je danse, au rythme des confettis,
Mon âme de princesse, empailletée de rires,
Eclate au grand jour, en musique, en tempête,
En tornade d'allégresse, je m'envole dans les rues,
Chevauchant un dragon de carton bien mâché,
Crachant des flammes de joie, habillant l'assemblée.

Le 09 avril 2011, Virginie TOURNEBIZE

De notre anthologie Les Rondeaux de la paix (2011) dans la partie « Les poèmes dont les titres sont des questions » :

Pourquoi poser des mots ?

Sortie de la loi du silence / L’écriture est une révélation / Poser en mots mes souffrances / Est pour moi une libération

J’écris l’histoire / De mes mémoires / Je raconte ma vie / Je parle de ma survie

En quête d’identité / J’écris pour exister / Je dépeins la réalité / La folie de la société

Je panse les blessures / D’une âme remplie de rage / D’une vie marquée de fêlures / Que de purs mensonges !

Emilie FÉDOU dans le Val-de-Marne en Île-de-France