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« L'Amazonie et les Indiens d'Amazonie »
« Un pays, dit-on, ne se montre bien que lorsqu’il exagère » : BRESIL, géant d’aujourd’hui, mais colosse aux pieds d’argile
« L’essor d’un géant : le Brésil »
Gigantisme du pays le plus vaste de l’Amérique latine, (superposé à l’Europe, il couvrirait de l’Angleterre à l’Oural et de la Norvège au sud du Maghreb) ; Gigantisme de ses potentialités exploitées ou à exploiter, qui l’ont porté au 5ème rang des grandes puissances économiques du monde.
Gigantisme des chiffres de son économie :
* café (50 Millions de sacs de 60 k) ; soja (premier exportateur mondial (80 millions de tonnes), viande bovine (1 million de tonnes exportées) ; bois (56 Millions de m3).
Le secteur industriel représente 34,3 % de son PIB. Il produit et exporte automobiles, avions Automobile, Télécommunications, Electro-électronique, Industrie du cuir et de la chaussure….
Gigantesques aussi les déchirures et les balafres qu’impose ce développement brésilien à l’Amazonie, « le dernier poumon vert de la planète » et, à ce titre, étroitement surveillé par les Nations Unies.
Le Brésil a longtemps tourné le dos à l’Amazonie, il ne savait qu’en faire. Mais il y puisait, en même temps son optimisme : demain, elle serait le grenier de la planète, son pourvoyeur en minerais, sa réserve d’oxygène… Demain est arrivé
Le sous-sol de l’ »Enfer vert » a révélé les ressources inattendues dans son sous-sol : bauxite, manganèse, cassitérite, fer (18 milliards de tonnes), or, diamants, et autres pierres précieuses; uranium, pétrole, et 67 milliards de mètres cubes de bois entreposés sous les lianes et les ronces !
Le géant brésilien s’est mis aussi à exploiter les ressources hydroélectrique du réseau de fleuves « amazoniens » : barrage du rio Tucuri, sur l’Amazone, et maintenant celui de Belo Monte sur le rio Xingù, qui doivent fournir au Brésil 11% de sa consommation énergétique.
Mais de quel prix social et humain se paie cette prospérité ! . Ce sont les fragilités du Géant
Gigantesques, aussi les bavures, surtout en Amazonie et dans le Mato Grosso, sous-peuplés et livrés à la prédation des fazendeiros et même des petits exploitants fuyant la misère du Sud ou du Nord-Est. Gigantesques les Transferts et chocs de populations induits par cette découverte de l’Amazonie, « terres sans hommes pour des hommes sans terres ». « Terres sans hommes » !!! On oublie les 100 000 Indiens qui y vivent depuis des millénaires!
Redécouvrons ces Indiens !
© Joseph Jos
© Joseph Jos
© Joseph Jos
© Joseph Jos
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