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7ème édition 2014
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Vendredi - 1 |
De l'idée de liberté à la réalité de la liberté - 18h00 à 19h30 |
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Samedi - 2 |
Avec les mots, une autre manière d’appréhender l'Histoire - 15h00 à 16h30 |
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« De l'idée de liberté à la réalité de la liberté » |
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• Vendredi 17 octobre |
• Salle Hervé GOURDEL
| • De 18h00 à 19h30 |
Intervenants :
Jean-Jacques LE GARREC, Journaliste, Prix Albert Londres, Vice-président « d'Otages Du Monde ».
Titre de son intervention : « Reconstruction d'un ex-otage et son implication dans une association comme ODM ».
« Évasions, 74 jours à Jolo », aux Éditions XO.
Hervé GHESQUIÈRE, Journaliste reporter à France 2.
Titre de son intervention : « Le chantage et le commerce des otages ».
« 547 jours », aux Éditions Albin Michel.
Pascale ROBERT, mère de l'ex-otage Pierre LEGRAND, 3 ans de détention aux mains d'AQMI au Mali.
Titre de son intervention : « L’attente d’une famille et son engagement en l’absence de l’un des siens ».
En présence également de Martine GAUFFENY, fondatrice de ODM, ancienne membre active du comité de soutien à Ingrid Betancourt, vice-présidente de ODM, Patricia PHILIBERT, secrétaire générale de ODM.
Modératrice : Ekia BADOU, Journaliste à RFI .
Suivi de dédicaces.
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Les intervenants |
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• Jean-Jacques LE GARREC
Jean-Jacques Le Garrec, grand reporter et cameraman, prix Albert-Londres 1993 pour " Cinq jours à Sarajevo ", a couvert pour France 2 depuis deux décennies les conflits de la planète, depuis le Liban jusqu'au Timor, en passant par le Tchad, l'Irak, le Mozambique, le Liberia, le Golfe, la Yougoslavie, la Bosnie, le Kosovo... |
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• Évasions, 74 jours à Jolo
" Longtemps, bien longtemps avant la fin de cette histoire, je souhaitais appeler ce bloc-notes " Evasions " au pluriel. |
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En effet, ces échappées belles à mes geôliers, ces fuites de la pensée où je m'extrayais de moi-même pour observer mon énergumène se débattre dans sa jungle, étaient autant d'évasions, de moments où je trompais en esprit la vigilance de mes ravisseurs. Aujourd'hui, ce titre est devenu, pour vous seuls qui connaissez la fin de l'histoire, presque trivial. J'ai néanmoins souhaité le garder, en lui rendant, par cet avertissement, son sens originel. "
• Jean-Jacques Le Garrec a été retenu soixante-quatorze jours sur l’île de Jolo après s’y être rendu, en compagnie de Maryse Burgot et Roland Madura, pour rencontrer les otages occidentaux capturés par le groupe extrémiste Abu Sayyaf.
Pour lutter contre sa propre angoisse et celle de ses compagnons, pour rester libre dans sa tête, il a tenu chaque jour de sa détention un journal...
Au-delà du cauchemar quotidien, Le Garrec écrit pour casser les liens, pour fuir ses ravisseurs à leur insu, dans le secret de ce carnet dont il compte les pages, car chaque page qui reste à noircir lui garantit de s’évader encore, le lendemain.
Rappelons que Jean-Jacques Le Garrec et Roland Madura ont profité de la panique créée par l’offensive militaire du président philippin pour fausser compagnie à leurs geôliers le 19 septembre dernier et se cacher dans la jungle, avant de pouvoir rejoindre l’armée chargée de les libérer.
Un document exceptionnel.
Éditeur : http://www.xoeditions.com/Evasions |
Caméraman pour le grand public, journaliste reporteur d'image pour la profession, Jean-Jacques Le Garrec prend aussi le micro.
En 1992, il est retourné seul dans la ville bosniaque de Sarajevo.
Il témoigne, dans la cité assiégée, de l'abandon de l'Occident.
Géopolis - Reportage Jean-Jacques Le Garrec, 30 décembre 1992
Géopolis - Interview réalisé par Hervé Pozzo le 24 avril 2013
Ce reportage, Jean-Jacques Le Garrec le réalise seul. Ce n'est pas son préféré, dit-il.
Ses collègues JRI et lui l'avaient plus retenu comme un plaidoyer.
Montrer que les caméramen sont des journalistes à part entière.
Source : http://geopolis.francetvinfo.fr/ |
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• Hervé GHESQUIÈRE
Hervé Ghesquière, né le 5 février 1963 à Lille et originaire de Marcq-en-Barœul, est un journaliste de télévision français. Il a été enlevé le 29 décembre 2009 en Afghanistan et libéré le 29 juin 2011. |
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• Hervé Ghesquière est un ancien étudiant de l'École de journalisme et de communication de Marseille (EJCM). Il est également l'un des intervenants réguliers de la licence professionnelle Joris à l'Université de Valenciennes, diplôme qui forme au métier de journaliste reporter d'images. En son hommage, la promotion 2009-2010 a été rebaptisée « Promotion Hervé Ghesquière ».
En freelance, il couvre notamment les conflits en Croatie, en Bosnie, au Rwanda avant d'être recruté par France Télévisions en 2005. Après avoir travaillé pour le magazine Pièces à Conviction, il intègre le magazine Envoyé spécial en 2012.
• Hervé Ghesquière, son collègue Stéphane Taponier, et leurs accompagnateurs, ont été retenus en otage en Afghanistan à partir du 30 décembre 2009. Ils ont été capturés par des talibans à la fin de leur reportage pour France 3, dans le cadre du magazine Pièces à Conviction. Le groupe de talibans armés est sous les ordres d'un commandant de la province de Kâpîssâ qui avait participé à l'embuscade d'Uzbin selon la DGSE.
Les deux journalistes étaient sans escorte afin de pouvoir interroger des habitants de la région. Les militaires français en Afghanistan qui sont majoritairement déployés dans la province de Kapisa bouclent la frontière de celle-ci avec le Pakistan afin d'empêcher toute exfiltration. Ils sont d'abord localisés par des Forces spéciales américaines qui n'interviennent pas jugeant l'opération trop risquée. Ils sont relocalisés par les troupes françaises peu après mais sont constamment déplacés à pied par leurs ravisseurs. Commence alors une période de recherche de négociateurs fiables et de négociations menée par la DGSE, la multiplicité des groupes (Hezb-e-Islami, le parti islamique, talibans, groupes mafieux) rendant celle-ci très difficile.
Ils ont été libérés, le 29 juin 2011, après 547 jours de captivité. |
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• 547 jours
« Je venais d’être pris en otage et j’avais conscience que le voyage serait long et terrible.
Mais je ne pouvais pas deviner à quel point mon histoire, notre histoire, allait devenir une affaire d’État, un État qui désinforme l’opinion et ajoute l’opprobre à la douleur des familles.
À mon retour, la question de la médiatisation m’a fait réfléchir. Parler ou ne pas parler ?
J’ai pensé à tous ceux qui s’étaient mobilisés pour moi tout en répétant chaque jour : “Libérez-les ! ” » |
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• Hervé Ghesquière, grand reporter à France 3, a été enlevé en Afghanistan en décembre 2009 par les talibans avec le journaliste caméraman Stéphane Taponier. Il a mené une véritable contre-enquête sur cette épreuve qui a duré dix-huit mois, ce qui lui a permis de reconstituer les circonstances de sa libération.
Au fil de ses entretiens avec ceux qui l’ont mis en cause, de Claude Guéant au général Georgelin, chef d’état-major des armées, en passant par le président de la République, il révèle la vérité et les enjeux d’une captivité gênante, celle que les médias et la diplomatie ont longtemps tenue secrète.
Éditeur : http://www.albin-michel.fr/ |
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CONFERENCE PRESSE HERVE GHESQUIERE STEPHANE TAPONIER
EN FRANCE FRANCE 3 BLOGPARFAIT JUIN 2011
Hervé Ghesquière nous parle de son livre, 547 jours.
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• Pascale ROBERT
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La mobilisation d’Otages du Monde, essentielle pour les familles, sur wat.tv
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Modératrice |
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• Ekia BADOU
Reporter de métier, EKIA BADOU travaille depuis 10 ans déjà, pour de nombreux médias et agence de presse comme RFI, Radio Nova, CAPA, France 24. Globetrotteuse, elle parcourt le monde : Japon, Afrique du Sud, Indonésie, Pologne, USA … Son passeport est un véritable atlas de poche ! Curieuse, Ekia Badou a pour philosophie de découvrir et faire découvrir les cultures et les artistes qu'elle rencontre au gré de ses pérégrinations. |
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